Ce week-end, nous sommes allés du côté des Ardennes belges, à Bohan-sur-Semoy très exactement.
C'est donc le long de la Semoy que nous nous sommes baladés.
Il y a là-bas, un pont de chemin de fer détruit (vraisemblablement durant l'attaque de mai 40).
Ça lui donne une atmosphère particulière. Et ça me rappelle des photographies connues qui me font bien triper d'Akos Major ou d'un autre photographe, dont le nom m'échappe maintenant.
Ça ne dérange pas les canards.
Le cours d'eau est bordé d'un gigantesque camping.
Le bois est omniprésent. J'aime vraiment sa texture.
Tout n'est pas rose mais c'était une belle balade.
Oyez ! Oyez ! Admirez le travail ! Jettez un œil (mais pas le bébé avec l'eau du bain) !
Voici le treizième carré.
Oui, oui, oui. J'ai bien dis le treizième. Celui-là. Celui que j'ai commencé, il y a plus de dix jours... Lalala...
Forcément, avec ce temps de confection, l'objet est parfait : les bords pas du tout ourlés ; le point régulier.
Sans compter la broderie de ouf !
C'est certain, mon plaid avance !
Allez, cette semaine, je me motive. Je fais au moins deux carrés (entre autre chose). En ce moment, je me motive en faisant des listes. Et vous, vous vous motivez comment ?
J'ai toujours aimé les détails. Quand je me balade, avant d'apprécier un paysage, j'en découvre avant tout les détails. Ce sont les petits choses qui m'attirent...
Des couleurs, une particularité architecturale... En ville, c'est ce qui donne une âme aux bâtiments.
Je me plais à en imaginer l'histoire...
J'aime aussi les textures et les couleurs.
Mais par-dessus tout, j'aime l'eau. Le calme qu'elle donne à la ville. Son aspect changeant et son côté mystérieux.
Je ne pourrais pas vivre dans une ville où il n'y a même pas un cours d'eau.
C'est la loose ! Depuis mercredi dernier, je suis toujours sur le treizième carré de ce fichu plaid. J'ai à peine réussi à rajouter quelques rangs et à broder le précédent carré. Bref !
Après j'ai des excuses, un déménagement, du boulot, un voyage à Paris, une troisième bronchite...
Par contre, ce qui est moins cool, c'est que j'ai quand même eu le temps de surfer et de trouver deux ou trois idées de trucs à faire... Lalala...
Je sais, ce n'est plus la période mais ça me donne vachement envie...
Via NotMartha
Ce qui est sûr, c'est que pour se faire, j'ai absolument besoin
de spatules et de cuillères colorées.
Via By Elke
Après la nourriture du corps, je m'attèlerais bien à la nourriture de l'esprit :
Genre faire semblant d'avoir les cheveux courts quand on les a longs.
Via A beautiful Mess
Et puis je n'oublierais pas, la décoration de mon nouvelle intérieur :
Un autre plaid, parce que c'est vrai, je ne galère pas assez avec le premier (Via Attic 24), des maxi poufs parce qu'il faut bien que je puisse crocheter ou tricoter tranquille (Via Pickels) et des quilts parce que vraiment je ne galère pas assez avec le déjà susnommé pouf (Via I have to say)
Pour bien finir, une petite écharpe à la couleur trop chouette, mais peut-être pas efficace
pour aider à la disparition de la susnommée broncite.
Via According to Matt
Avant-hier, je suis allée à Paris voir une de mes meilleures amies qui jouait dans la comédie musicale Frankenstein Junior
*Attention pub/ : C'était drôle, enlevé, bien écrit, bien joué et bien chanté. Et si j'ai réussi à vous convaincre, c'est jusqu'à dimanche au théâtre Dejazet. (Les enfants peuvent venir s'ils arrivent à regarder un spectacle de deux heures) /Fin de la pub* :-D
*Raté, encore de la pub / : Allez une petite bande annonce :
/Cette fois, j'arrête*
Au retour, bravant le regard de la populace, forte de mes capacités (à ne pas vouloir lire), j'ai sorti mes aiguilles pour m'occuper pendant le trajet (et donner ainsi l'occasion à mon plaid d'avancer).
Car, c'est vrai, je l'avoue, entre un emploi du temps chargé et une certaine lassitude moussienne, ça a pas des masses avancé, c't'affaire.
Donc le voyage en train m'a permis de finir le douzième carré. Tadada !
En plus, j'ai fait ton sur ton avec les sièges du TER.
Lancée sur ma lancée (sic), pleine de bravitude, j'ai même commencé une treizième carré, aka la découverte du jersey envers (je sais, c'est pas flagrant sur la photo).
Ce qui était assez drôle, c'est que je n'ai pas la seule à tâter de l'aiguille dans le compartiment.
Et vous, vous réussissez à tricoter (crocheter, broder, faire du macramé...) dans les
transports ?
Les médias l'annoncent : le redoux est là. Perso, je remarque que c'est surtout le retour de la grisaille !
(Oui, le Français ronchonne et je ne fais pas exception à la règle, tudieu !)
Pour contrer l'hiver, j'ai amené le soleil dans mon assiette aka j'ai fait une tarte au citron meringuée. Une recette simplissime qui demande juste à bien fouiller dans les placards.
Étape 1 : on récupère Petit Beure, Speculos et autres biscuits qu'on écrase.
Étape 2 : on fait fondre du beurre.
Étape 3 : on mélange les biscuits et le beurre puis on l'étale dans un plat à tarte. La pâte est faite !
Étape 4 : on bat des jaunes d'œufs avec une boîte de lait concentré sucré puis avec du jus de citron qu'on dose selon son goût.
Étape 5 : on verse la mixture sur la pâte et on enfourne dix minutes à 180°.
Étape 6 : on mélange nos blancs d'œufs avec du sucre et pour un effet total soleil et mer turquoise, on rajoute quelques goûtes de colorant bleu.
(Vous avez devant vous quelqu'un qui vient de découvrir la magie du colorant alimentaire :-D)
Étape 7 : avec une douille, on étale la meringue et on remet cinq à dix minutes au four.
Vu la couleur de ladite tarte, je ne serais que trop recommander l'usage de crème solaire lors des expositions au soleil, au risque de finir avec un coup, dudit soleil)
Étape 8 : Enjoy !
Et comme il me restait de la meringue, je l'ai mise une minute au minimum au micro-onde, j'ai rajouté du chocolat fondu et j'ai eu le droit à une île flottante au goûter. Un petit air de vacances estivales cette recette.
Mon plaid avance toujours. Lovée dans mon canap', au chaud sur la couverture (je sais, j'ai l'air d'une grand-mère), j'en suis à mon onzième petit carré. Et je commence à en avoir ras les aiguilles du point mousse...
Allez un douzième et je me lance dans l'aventure du point jersey envers. Je sais, je vends du rêve.
En attendant, hier, comme il faisait beau, j'ai pris mon courage à deux mains (bien gantées, cela va de soi), le gros manteau, l'écharpe et le bonnet qui va avec et je suis allée faire un petit tour en ville.
Sur la place Ducale, comme chaque hiver, la fontaine est gelée.
La couche de glace est impressionnante.
Ça ne l'empêche pas de continuer son métier de fontaine.
Les gouttes ruissèlent et forment d'éphémères stalactites.
Par endroit, on peut même voir l'eau, à travers des trous de vingt centimètres de profondeur.
J'aime bien. Je trouve ça poétique.
Et c'est pas la plus belle : celle du bon Gonzague est encore plus grande, plus prise dans la glace.
